Au Niger, chez les Illabakan, nous avons été particulièrement touchés par les conditions de vie difficiles des femmes mais nous avons également
été frappés par leur courage et leur détermination. Ce sont elles qui ont la responsabilité des enfants. Elles veillent à ce que toute la famille mange
à sa faim.
S’appuyer sur les projets des femmes nous semble un bon moyen de relancer de façon pertinente l’économie locale.
en savoir plus...
Juin 2008,
Identification des femmes (Illabakan) en situation de précarité permanente
22 femmes à Tchintabaraden
12 femmes à Tamaya
20 femmes d’In Wagheur
Aghali Abdoulkader
Président d’Euphorbe en Développement
Novembre 2008,
L'opération chèvres a commencé la semaine dernière. Mohamed Abdoulkader a effectué le déplacement de Tamaya et Inwagar pour remettre
l'argent et les protocoles aux comités locaux. Il est revenu hier à Niamey avec les résultats suivants:
1/ au niveau de Tamaya, l'opération est terminée. Les femmes ont reçu leurs chèvres. Elles ont également rempli les protocoles. Les reçus
de vente sont également disponibles.
2/ au niveau d'Inwagar, le comité local a estimé que 2 femmes parmi les 3 retenues n'étaient pas éligibles: 1 femme (Amina) ne serait plus
à Inwagar mais plutôt vers Tillia (à l'Ouest de Tchintabaraden) où elle a rejoint son père après son divorce et le décès de sa mère.
L'autre femme (Taghaïchate) n'est pas non plus prioritaire au regard des critères de précarité retenus. Le comité m'a demandé mon avis
par le bais de Mohamed. J'ai répondu de tenir compte de la situation locale, car il maîtrise la situation mieux que moi, l'essentiel étant
que seules les femmes en situation de précarité alimentaire sont prioritaires. Le vieux Khamed Moussa (le propriétaire de la voiture louée
à Tahoua en 2007) est chargé de transmettre cet avis. Il se rendra à Inwagar cette semaine même.
Donc dès que cet avis est transmis l'opération va commencer immédiatement.
Concernant Tchintabaraden, j'attends les reçus et les protocoles de Mohamed Améride. Ca ne va pas tarder, puisqu'il n'a pas de problème
d'identification des femmes nécessiteuses.
En définitive, j'attends de centraliser tous les reçus pour vous les envoyer par la poste.
Aghali Abdoulkader
Président d’Euphorbe en Développement
Décembre 2008,
Ce projet a démarré en novembre dernier avec l’achat et la distribution de 50 chèvres à 9 femmes identifiées plusieurs mois auparavant par
l’équipe de l’Association partenaire Euphorbe en Développement comme prioritaires selon des critères de vulnérabilité établis par
l’Association Euphorbe-en-Illabakan: femmes élevant seules des enfants…Il s’agit de 3 femmes par village: Tchintabaraden, Inwagar
et Tamaya. Les femmes de chaque village ont eu 15 chèvres et 1 bouc (géniteur), soit 5 chèvres par femme.
L’opération est pilotée dans chaque village par un comité local. Le rôle de ce dernier consiste:
- à expliquer aux femmes bénéficiaires les clauses d’un contrat de partenariat entre elles et notre Association. Ces clauses stipulent que
chaque femme est tenue de rembourser l’intégralité du prêt…
- la distribution des chèvres
- le suivi du processus avec des notes d’informations adressées régulièrement au comité national (basé à Niamey) qui coiffe tous les
comités locaux.
L’opération est terminée depuis le mois de décembre. Les reçus de vente sont disponibles au niveau du comité national.
Aghali Abdoulkader
Président d’Euphorbe en Développement
PROJET CHEVRE : RAPPORT fin 2009
Protocole d’accord
Établi par le comité principal de l’association EUPHORBE EN DEVELOPPEMENT ratifié par les femmes bénéficiaires
Le projet repose sur les principes de base suivants:
1. la priorité est donnée aux femmes élevant seules des enfants
2. les chèvres sont données sous forme de prêt remboursable
3. chaque chevreau remboursé (bouc ou chèvre) par une femme est remis à une autre femme, du groupe cible, également à crédit
Dans le cadre de ce protocole, la femme bénéficiaire s’engage :
1. à s’occuper de ses chèvres et à rendre les premiers chevreaux en remboursement de son prêt
2. à rembourser intégralement son prêt
3. à reverser 5000 FCFA (7,64 euros) du produit de la vente d’un chevreau à un fonds commun destiné à couvrir les frais de vétérinaire. Le restant du produit de la vente reste au bénéfice de la femme
4. à promouvoir des relations de partenariat franches avec le comité local de suivi pour une meilleure opérationnalité du projet
5. à cultiver le sens communautaire et l’esprit de solidarité (envers les autres femmes), qui constitue l’éthique de l’Association Euphorbe en Développement
Le comité principal de coordination (en étroite collaboration avec les comités locaux) s’engage:
1. à faire un suivi efficace et pérenne du projet
2. à faire appliquer rigoureusement les clauses de ce protocole
3. à gérer le fonds destiné à couvrir les frais de vétérinaire
4. à rendre compte régulièrement de l’évolution du projet au partenaire financier, en l’occurrence Euphorbe en Illabakan
Accord de partenariat
L’Association EUPHORBE-EN-ILLABAKAN
S’engage
- À financer le projet chèvres dans les conditions définies par le protocole d’accord établi par EUPHORBE-EN-DEVELOPPEMENT daté du 25 Août 2008.
- À faire part à ses donateurs de l’évolution du projet.
- À financer le nombre de boucs nécessaires au démarrage du projet.
L’Association EUPHORBE-EN-DEVELOPPEMENT
S’engage
- À créer sur place un comité principal de gestion et des comités délocalisés sur les différents villages cible. Le comité principal gérera les comités locaux.
- À communiquer la composition du comité principal et des différents comités locaux.
- À choisir parmi les femmes sélectionnées les dix femmes prioritaires, dans un premier temps, puis les suivantes au fur et à mesure de l’avancée du projet.
- À répartir de façon équitable les animaux dans les différents villages.
- À communiquer la liste des femmes bénéficiaires.
- À fournir les justificatifs d’achat.
- À rendre compte régulièrement du déroulement du projet.
- A établir un rapport annuel détaillant l’évolution du cheptel, le nombre de naissances, la liste des nouvelles femmes bénéficiaires…
- Si possible à fournir des photos de la remise des chèvres.
PHASE 1
5 chèvres données à 9 femmes soit 45 au total, réparties sur 3 villages:
INWAGHEUR, TAMAYA ET TCHINTABARADENE
En décembre 2009 : 58 animaux – 11 chèvres en gestation.
Toutes les femmes parlent de leur joie, de leur gratitude et de leur souhait de voir le projet prospérer davantage.
Quelques femmes ont refusé de se faire photographier.
En vérité, dans la culture touarègue la discrétion est une règle centrale. Bien qu'elles désirent avoir des chèvres, les femmes ne souhaitent pas être exposées publiquement.
Comité local Inwagheur - Youssif ABDOULKADER -
5 chèvres données à 3 femmes, Taghaïchate EFARETTE, Ilgua INOUHOUD, Tamzak MALAM. (Soit 15 chèvres au total.)
En décembre 2009 : 20 animaux
6 naissances et une chèvre morte (Un chevreau est né depuis le rapport, chez Tamzak).
- La période de soudure (Avril, Mai, Juin) a été très dure, le pâturage rare est la cause du retard dans les naissances.
- Le bétail a été victime d’une maladie.
Rapport de Youssif ABDOULKADER
Comité local TAMAYA – Mohamed Hamed MOUSSA -
5 chèvres données à 3 femmes, Akli, Tikilla, Amou (Soit 15 chèvres au total)
En décembre 2009 : 19 animaux
8 naissances dont 4 seulement ont survécu, une chèvre a fait une fausse couche et 2 chèvres sont en gestation.
- Le comité local a fait un accompagnement éducatif.
- Un suivi par un agent vétérinaire a été mis en place.
Rapport de Mohamed Hamed MOUSSA
Comité local TCHINTABARADENE – Mohamed AMERIDE -
5 chèvres données à 3 femmes, Aissa , Tezamakh, Tagadamt (Soit 15 chèvres au total)
En décembre 2009 : 19 animaux
4 naissances, 7 chèvres sont en gestation, pas de mort signalée.
Les 3 femmes sont ravies et souhaiteraient que l’opération soit renouvelée et accrue. Au bout d'un an seulement 2 ont mis bas. Certaines sont en gestation. La vente des cabris n'est possible que lorsqu'ils sont un peu grands.
Les difficultés rencontrées:
La ville connait des vols d'animaux aussi sont elles obligées d'envoyer pâturer leurs chèvres avec un berger; soit 150FCFA par mois et par bête
Elles sont obligées de donner des aliments complémentaires: foin et son pour 500FCFA et 250FCFA par jour:
Ce sont les raisons pour lesquelles elles disent qu'il faut 3 ans avant le recouvrement.
Le cout de l'abreuvage est considéré leur apport à l'action.
Rapport de Mohamed AMERIDE
Tableau récapitulatif
Par rapport au passage de don il semble que cela ne soit possible que dans la 3ème année:
Certaines chèvres mettent 2 ans pour être en gestation, lorsque les pâturages sont rares elles sont moins fécondes.
Plusieurs chevreaux mâles sont nés et ne pourront donc pas être redistribués (il faut des femelles pour assurer la reproduction!)
Pour donner une chèvre à une nouvelle femme, il faut attendre que l’animal soit adulte pour être rentable (fécondité, lait) soit 2 ans.
Au total : gestation + passage à l’âge adulte = 3 ans
En décembre 2009 une nouvelle opération est lancée avec 100 chèvres pour 20 femmes, réparties ainsi:
- Tamaya : 8 femmes
- Inwagar : 7 femmes
- Tofaminir : 3 femmes
- Abalak : 2 femmes
Comme vous l’avez remarqué, Tchintabaradene n’a pas été retenu cette année, par le comité de pilotage de l’Association EUPHORBE EN DEVELOPPEMENT, car le nombre de femmes nécessiteuses est, semble-t-il, moins important.
Nous vous tiendrons informés de l’évolution de cette opération.
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Des nouvelles du projet chèvres
Nous n’avions pas été en mesure de vous communiquer de rapport en fin d’année 2010.
Ibrahim, le correspondant que nous avons recruté cette année pour coordonner les différents projets engagés par l’association, est allé visiter les femmes bénéficiaires et recenser les chèvres.
Je vous livre les commentaires qu’il nous a donnés dans les 3 rapports envoyés à la suite des 3 missions qu’il a déjà effectuées sur les différents sites
1ère mission : du 30/10/2011 au 04/11/2011
Une fois sur le terrain, les constats sont un peu amers :
- Les cinq chèvres empruntées à chaque femme au lieu de se multiplier ne font que diminuer voire disparaitre à cause de la
raréfaction du fourrage due à des conditions climatiques de plus en plus difficiles (désertification, appauvrissement du sol,
rareté des points d’eau…). Des mesures urgentes d’accompagnement doivent être trouvées et mises en œuvre ;
- Les comités locaux de suivi ne sont pas bien opérationnels à cause des difficultés de déplacement et d’un réel manque
d’engagement car luttant pour leur besoin essentiels et pour ceux de leur familles créant ainsi involontairement un laisser-aller ;
- La sécheresse ayant touché la bande sahélienne l’année passée a décimée une bonne partie du cheptel des Illabakans en général et
des femmes bénéficiaires en particulier, ce qui aurait poussé certaines femmes à vendre certaines de leur chèvres pour acheter des
aliments bétail et sauver ce qui peut l’être.
Recommandations
Entre autres solutions appropriées, nous pouvons citer :
- La création de Banques Aliments Bétail (BAB) pour prévenir d’éventuelles pertes catastrophiques au niveau du cheptel,
- La réorganisation des comités locaux pour plus de résultats positifs.
2ème mission du 21/11/2011 au 28/11/2011
Concernant la réorganisation des différents comités locaux, je me suis tâché de chercher des volontaires sincères et disponibles.
C’est ainsi que je me suis limité à créer deux comités locaux:
- l’un basé à Inwagheur et ayant pour membres de bureau Mr Youssouf Abdelkader et Mr Adam Balolo ;
- l’autre à Tamaya et ayant pour membres Mr Abdel-Razak et Mme Aminatou Abdelkader.
Les autres sites (Tofaminir et Abalak) ne sont qu’à deux bénéficiaires par sites et sont en grande partie en mobilité, ce qui
explique pourquoi leurs comités locaux n’ont pas vu le jour.
J’ai aussi pris le soin d’expliquer aux comités locaux l’importance de se réunir au besoin pour des raisons de recherche de
solutions à des problèmes qui assaillent d’une part le cheptel en général et d’autre part les bénéficiaires pris individuellement.
3ème mission du 19/12/2011 au 29/12/2011
Rencontrer les femmes et le comité local : cette rencontre nous a permis de comprendre les difficultés que rencontrent ces
femmes et l’opérationnalité du comité local. Les difficultés sont surtout liées aux frais liés à la prise en charge du bétail tant
par rapport aux frais du berger mais aussi aux frais des aliments complémentaires comme le foin, le son…
Quant au comité local, il est vraiment opérationnel.
N-B: Il faut noter que certaines de ces femmes ont perdu leurs chèvres (vol, disparition inexpliquée, mort pour cause faim…).
Ibrahim a pris des photos, malheureusement, à la fin de la dernière mission il a eu un problème de virus dans son ordinateur et
n’a pu tout récupérer. Je vous joins celles prise à Inwagheur et qu’il avait pu envoyer avant d’être ennuyé.
Tableau récapitulatif fin 2011
Le comptage annuel est rendu difficile par le mode de vie des femmes qui ne restent pas forcément dans leur village d’origine.
Lorsque le fourrage vient à manquer et que le pâturage se fait rare certaines familles sont obligées de se déplacer.
Ibrahim pour les rencontrer est obligé de parcourir des grandes distances.
Evaluation du projet
Nous devons nous rendre à l’évidence, les conditions climatiques désastreuses des 2 dernières années (alternance sécheresse et
très fortes pluies) ont rendu notre projet peu efficace : aucune des femmes n’a réussi à faire prospérer suffisamment son cheptel
pour effectuer le passage de don prévu dans les clauses initiales.
• une partie des animaux ne survit pas.
• Lorsque le fourrage se fait rare, les prix explosent, les femmes n’ont alors pas les moyens de nourrir leurs animaux et
sont souvent obligées de les vendre, alors qu’à ce moment les prix des animaux sont au plus bas.
• En période de soudure quand la nourriture se fait rare, les familles n’ont pas d’autre choix que de consommer la viande
de leurs chèvres.
Poursuite du projet
Cette année encore, une grave crise alimentaire est annoncée au sahel. Tous les indicateurs des systèmes d’alerte précoce sont
au rouge : baisse des pâturages et faibles prévisions des récoltes, prix des céréales plus élevés de 60% à 80% par rapport à ceux
de ces cinq dernières années, de nombreuses familles épuisant leurs stocks de nourriture avant mars …
Si nous ne voulons pas que tous les efforts fournis par les donateurs, l’association et les bénéficiaires soient annulés, il
nous faut réagir et accompagner ce projet d’autres mesures.
Selon la proposition d’Ibrahim et les renseignements pris, nous avons décidé de lancer la réalisation d’un projet de banque
d’aliments pour bétail (BAB) afin d’aider les familles dans la prise en charge de leurs animaux.
Cela consiste à acheter et stocker des compléments alimentaires pour les animaux (graine de coton, son de blé, tourteau
d’arachide ….) lorsque leurs prix sont au plus bas afin d’en assurer la disponibilité permanente et de garantir des prix fixes toute l’année.
Des efforts seront également fournis pour les soins (comprimés anti parasitaires, vitamines).
Ibrahim nous a fait parvenir des devis, il nous faut travailler le dossier.
Nous pourrons alors lancer une nouvelle souscription afin de démarrer une troisième phase du projet et répondre aux nombreuses
demandes de femmes sur « liste d’attente ».
Les femmes sont unanimes pour dire que c’est malgré tout un des meilleurs moyen de les aider à subvenir aux besoins de leurs
familles.
J’espère que ce rapport vous aura apporté suffisamment d’informations sur ce projet auquel vous avez participé et je vous
remercie, au nom des femmes tillabakaten*…
Blandine Morant
* Un allabaka - des illabakan
Une tallabakat - des tillabakaten
Mai 2013
Extrait du rapport de notre correspondant local: Youssif Abdoulkader
Compte tenu de mon désir de faire un bilan exaustif en donnant les photos de toutes les femmes, l'effectif du cheptel,de l'urgence de payer les
céréales le plutôt possible, d'être présent à Inwagheur pour avoir les photos du nouveau moteur et des agents HYDROBA, du déplacement à faire aux
alentours de Inwagheur sur les sites de Tchintabaradenn Abalak, Tamaya et Tofaminir, de convaincre les femmes à se faire photographier (les plus agées).
Cette opération peut prendre une dizaine de jours, j'ai décidé de la repporter à mon prochain rapport (fin juin).
juillet 2013
Extrait du rapport de notre correspondant local: Youssif Abdoulkader
Pour avoir le maximum d'informations sur cette opération salutaire, il m'a fallu faire le déplacement de Tchintabaraden, Abalak, Tamaya,
les alentours de Inwagheur et Tofaminir.
Sur place dans ces localités, j'ai rencontré des femmes reconnaissantes envers l'association "EUPHORBE EN ILLABAKAN" et qui m'ont chargé de transmettre à cette association
toutes leur reconnaissance. En effet, pour elles, ce cheptel leur a servi pour résoudre des problèmes vitaux. Il est leur principale ressource.
Le tableau suivant nous donne les bénéficiares par site et l'effectif du cheptel pendant la période du 1er au 15 juillet.
Beaucoup de femmes pour des raisons diverses (âge avancé, maladie, tradition) ont refusé de se faire photographier. Sur mon insistance, d'autres ont demandé à leurs filles
de se faire photographier
A cela s'ajoute la vente de certains animaux, disent-elles pour se nourrir, se soigner, payer l'eau...
Au vu de l'état de précarité alimentaire de ces femmes, de l'aide apportée par ces chèvres dans la vie des ménages concernés et de la situation actuelle
du cheptel,
Le suivi de ces opérations sera rigoureux afin de permettre de tirer d'autres conclusions à un certain moment.
A chacunes de mes étapes (de Tchintabaraden à Tofaminir en passant par Abalak, Tamaya, les environs de Inwagheur), j'ai rencontré les femmes de la communauté "ILLABAKAN"
en présence des comités locaux auxquelles, j'ai expliqué les réalisations de l'association, surtout à Innagar et les projets en cours. Toutes ces femmes impatientes pour recevoir elles aussi les chèvres ont
remercié profondément l'association pour ce travail inlassable qui touche directement les plus démunis.
J'ai photographié symboliquement chaque femme avec au moins une chèvre si elle est disponible au moment de mon passage dans le ménage. Donc la situation réelle des chèvres
est celle du tableau (ci-dessous, octobre 2013) et non celle des photos.
Octobre 2013
Extrait du rapport de notre correspondant local: Youssif Abdoulkader
Le projet chèvres est d'importance capitale selon le chef du groupement à qui j'ai fait cas de la situation du cheptel.
Ce cheptel est le principal trésor pour les familles ciblées. il les a beaucoup assisté dans les moments les plus difficiles.
Cette opération doit être poursuivie et suivie.
Son résultat visible, est plus dans l'assistance qu'il a apporté aux ménages en améliorant leurs conditions de vie, que dans l'effectif
du cheptel.
On a enregistré à la date du 30 septembre treize naissances selon tableau ci-dessous.
Tableau Fin septembre 2013
(cliquer sur le nom pour visualiser la bénéficiare)