Convaincus du rôle majeur de l'éducation pour améliorer les conditions de vie de la population
illabakane que nous soutenons, nous avons centré les efforts de notre association sur cette problématique afin de garantir un accès à la scolarisation
à un plus grand nombre d'enfants et de jeunes.
Pour nous, l'éducation des enfants est la clé d'un avenir meilleur et libre pour cette population qui vit en grande précarité.
Nos différentes actions :
Création et soutien d'un jardin d'enfants à Inwagheur :
Aujourd'hui une trentaine d'enfants y sont scolarisés.
Créations de cantines scolaires pour quatre écoles de brousse :
145 enfants, reçoivent chaque jour de l'année scolaire un petit déjeuner et un déjeuner. Sans notre soutien ces
élèves qui la plupart du temps ont un grand trajet à faire, auraient des difficultés à fréquenter l'école. Le nombre d'élèves
fréquentant ces écoles à presque doublé en 4 ans.
Depuis mars 2014 ont été distribués:- 17 tonnes de riz
- 10 tonnes de mil
- 5 tonnes de niébé
(haricots)
- 3000 l d'huile
- 450 kg de sel
- 2000 Kg de sucre
pour un Total de près de 30 000 euros
Un soutien matériel aux familles à l'école primaire par la fourniture à chaque élève
d'un uniforme et de kits scolaires
Au Niger, comme dans de nombreux pays en développement, l'uniforme est très important, il permet aux élèves
de bénéficier de meilleures conditions d'études et diminue les difficultés éventuelles de leurs familles.
Depuis la rentrée 2013 c'est près de 1400 uniformes distribués.
Grace à cette mesure les effectifs ont augmenté de près de 35% en 7ans.
Attribution d'une bourse à chaque collégien.
En Afrique, seulement un enfant sur quatre est scolarisé dans le secondaire. A peine la moitié d'entre eux décrochent leur brevet des
collèges en fin de troisième.
Lorsque nous avons commencé de soutenir les collégiens à la rentrée 2015, ils étaient 13 en sixième, scolarisées
dans différents collèges du pays. Depuis un collège a été créé à Inwagheur, et cette année, ils sont
47 en 6ème, 154 collégiens au total.
La bourse attribuée permet entre autres de payer l'uniforme et les manuels scolaires.
La classe de 6ème à la rentrée
Ils sont 21 en 3ème , pour préparer le brevet des collèges, l'année passée une seule collégienne l'a
obtenu.
L'ouverture du collège et l'attribution de bourses ont permis de ramener des élèves en décrochage scolaire. Plusieurs élèves
qui avaient quitté l'école parce que l'accès y était trop compliqué ont repris leurs études.
L'éducation des filles.
Si l'accès à l'éducation est difficile dans cette zone du Niger, la situation des filles est encore
plus préoccupante.
Pourtant, l'éducation des filles constitue un enjeu majeur pour ces pays en développement en donnant aux filles et aux femmes la liberté de
prendre des décisions améliorant leurs vies.
L'ONU insiste sur le fait que la lutte contre le sous-développement passe nécessairement par la scolarisation des filles : «Il n'existe aucun instrument
de développement plus efficace que l'éducation des filles. » (Kofi Annan, ex-Secrétaire des Nations Unies).
Une fille qui a accès à l'éducation acquiert les compétences et les connaissances dont elle a besoin pour transformer sa vie, celle de
sa famille et de sa communauté.
- Elle a plus de chance de sortir de la pauvreté qui se transmet de génération en génération et d'accéder à
une activité génératrice de revenus pour elle et sa famille : une fille éduquée a des revenus 25 % supérieurs à ceux d'une fille
analphabète.
- Elle a plus de facilités à comprendre les conseils de prévention et de soins pour elle-même et ses enfants. La preuve a été
faite que les filles éduquées sont nettement plus susceptibles d'être en mesure de protéger leurs enfants contre les maladies, et d'éviter
la malnutrition pendant les premières années de leurs enfants. Un enfant né d'une mère qui a eu accès à l'école élémentaire
a beaucoup plus de chances de vivre au-delà de son cinquième anniversaire que celui né d'une mère privée d'éducation.
Une fille éduquée a trois fois moins de chances d'être malade.
- Elle comprend l'intérêt de donner à ses enfants une éducation de qualité.
- Elle ose résister à un projet de mariage précoce, et connaît l'existence de moyens de contraception.
Elle peut plus facilement faire entendre sa voix et participer aux prises de décisions à tout niveau ainsi qu'à l'évolution de la
société dans laquelle elle vit.
Le poids des traditions est en partie responsable du déficit d'éducation chez les filles, les familles préférant les marier jeunes,
plutôt qu'elles fassent des études. Les mariages précoces sont très fréquents chez les touaregs et la majorité des filles
donne naissance à un enfant dès l'âge de 17 ans.
Si le manque d'éducation des filles est un problème culturel, c'est également la pauvreté qui conduit à l'exclusion des filles, obligeant
les familles à les faire travailler, soit à la maison soit loin de leur famille. Dans tous les cas, ces filles sont obligées de renoncer partiellement
ou complètement à l'école.
En effet, dans les campagnes, les familles ne peuvent pas se permettre de payer les frais de scolarité de tous leurs enfants, notamment après
l'école primaire. Elles font souvent le choix d'envoyer leurs garçons à l'école plutôt que leurs filles, car elles savent que, dans un marché
du travail qui privilégie les hommes, ceux-ci auront plus de chances de trouver un emploi stable et de subvenir à leurs besoins.
Dans ce contexte, il suffit parfois d'un petit coup de pouce financier pour que les familles puissent envoyer leurs filles à l'école
C'est pourquoi Euphorbe en Illabakan développe, depuis 5 ans, un projet original qui, en plus des dispositifs énumérés plus haut agit
pour le maintien des filles à l'école.
Il a été constaté que les filles, nombreuses jusqu'au cours élémentaire, commençaient à quitter l'école à
partir du cours moyen. Pour inciter les familles à renoncer à déscolariser leurs filles, chacune d'entre elles, inscrite au cours moyen, reçoit
une chèvre et 2 sacs de riz de 25kg offerts par l'association.
L'élevage de chèvres fait partie intégrante de la vie des Illabakan. La chèvre joue un rôle primordial pour leur alimentation,
le lait de l'animal est apprécié et nourrissant, la viande des chevreaux est la nourriture de prédilection des famille...
Pour la vie économique les chevreaux peuvent être vendus, tout comme le surplus de lait, ce qui garantit aux familles démunies un revenu stable.
De ce fait la chèvre est la véritable « monnaie d'échange », les chèvres servent de compte en banque convertissable en argent
liquide en cas de nécessité, pour accéder au centre de soins et acheter les médicaments, acheter des vêtements, du matèriel
scolaire... tous les prix sont indexés sur le cours de la chèvre.
Les chèvres sont utilisées comme cadeau pour resserrer les liens.
Ces animaux sont très appréciés parce qu'ils s'adaptent facilement aux conditions climatiques de cette région pauvre et sèche où
les autres ruminants ont plus de mal à survivre.
Ils s'élèvent facilement, et même les enfants peuvent s'en faire obéir.
Ils sont faciles à nourrir et se contentent de toutes sortes de végétaux même rustiques.
La chèvre est beaucoup plus robuste que la vache.
Comparé au prix de la vache, son prix n'est pas très élevé, son élevage comporte donc moins de risques.
Les chèvres ont un cycle de reproduction court et on peut donc espérer un à: deux petits tous les 12 mois.
Le riz, quant à lui est un des aliments principaux de l'alimentation touarègue.
Ce soutien matériel est donc très intéressant pour les familles et les incitent fortement à laisser leurs filles terminer leur cursus
à l'école primaire.
60 filles ont ainsi été dotées depuis la rentrée 2016 et la parité a été obtenue. Il y a cette année 24 filles
sur 47 au CM1 et 13 sur 27 au CM2.
Il faut compter 70 euros par fille : 30 euros pour une chèvre et 40 euros pour le riz.
Malgré cela Les filles sont toujours sous-représentées au collège: cette année elles sont 17 en 6ème sur 45, 7 sur 23
en 5ème, seulement 5 sur 24 en 4ème et 8 sur 21 en 3ème.
Nous étudions donc la possibilité de continuer à offrir chèvre et riz aux filles du collège mais cela demande des moyens supplémentaires!
Quelques photos
Distribution en 2019.
Fatma avec ses chevreaux. Elle a reçu sa « dot » en CM1 et CM2 et est actuellement en classe de 4ème.
Sur les 11 élèves du CM2 qui ont reçu leur « dot » en 2018/2019, 10 ont réussi leur examen de fin d'études primaires
et sont entrées au collège cette année.
Ami et Assalamat
Fatimatou et Madil
Mariam et Oumakoultoum
Oumouhani et Fatimatou
Oumounana et Oumouhani
L'accompagnement scolaire suit son court pour en savoir plus sur ce projet consulter nos lettres semestrielles.
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vous pensez que savoir lire, écrire, compter est une condition de base à l'autonomie, la liberté
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