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www.Euphorbe-en-Illabakan.com                                                   Avril 2010
D'Inwagheur et d'ailleurs n°4

"Ce que tu donnes est à toi pour toujours,
Ce que tu gardes est perdu à jamais."

A noter dans vos agendas:

. 22 mai Journée solidarité à Dijon. en savoir plus...
. 4 septembre vide grenier à Dijon
. 25 septembre repas
à Beaune 


Le dernier conseil d'administration de l'association s'est tenu le 20 mars 2010 à Limas
...

en savoir plus...

 

Nous vous invitons à visionner ce clip réalisé dans le cadre de la fontaine évènement, place du Palais Royal à Paris, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau du 22 mars. Il nous conforte dans notre désir de voir aboutir notre projet à InWagheur.    Visionner...


Actualités du Niger

Le Niger, de nouveau face aux menaces de famine

 

«Urgence pour les enfants du Niger». Les organisations humanitaires présentes dans ce pays d'Afrique de l'Ouest ont lancé un appel à la mobilisation mondiale pour enrayer la crise alimentaire qui frappe cette année près de 7,8 millions de Nigériens (soit 58,2% de la population.), dont plus de 300.000 enfants de manière grave.

Au moins six enfants nigériens sur 10 vivent dans la pauvreté, alors que des progrès considérables ont été réalisés en faveur du respect de leurs droits, révèle un rapport conjoint de l'UNICEF et du gouvernement nigérien

Des pluies insuffisantes, et des précipitations irrégulières ont entraîné une chute des productions céréalières à la fin 2009 et au début 2010. Au Niger et au Tchad, les récoltes ont diminué d’environ 30% par rapport à celles de 2008.Conséquence : les réserves de céréales sont maigres et souvent déjà épuisées, le fourrage fait défaut. Or la population doit encore tenir jusqu'à la prochaine récolte, en octobre. C'est ce qu'on appelle la période de soudure, durant laquelle se déclenchent les famines.

Dans les régions les plus affectées, certaines familles n’ont déjà plus de réserves et vendent leurs animaux et leurs semences. Une augmentation significative des prix des céréales en a résulté entre décembre et janvier 2010 et le prix du bétail a fortement baissé

Les puits s’assèchent, les banques alimentaires se vident, des villages entiers se dépeuplent. Les paysans émigrent peu à peu vers les villes dans l’espoir de trouver un travail, ou de bénéficier de la solidarité locale. Un phénomène de migration saisonnier qui prend de l’ampleur avec la sécheresse de cette année.

Au Niger, les ONG et les Nations unies se sont félicitées du changement d’attitude du gouvernement. Après le renversement du président Tandja le 18 février dernier, les militaires ont rompu avec des années de silence sur les problèmes de malnutrition sévère, en demandant une aide d’urgence et en lançant une opération de vente de céréales à prix modérés. Leur appel semble avoir été entendu par la communauté internationale et les bailleurs de fonds, avant que l’insécurité alimentaire ne tourne à la famine généralisée.


 

Coup d’état au Niger

En août 2009, à cinq mois de la fin de son mandat, le président du Niger, Mamadou Tandja, organisait un référendum permettant de faire passer de deux à trois mandats présidentiels la limite permise par la constitution et de rallonger son propre mandat de trois ans... La Cour constitutionnelle ayant émis un avis défavorable, ce dernier prenait la décision de dissoudre le parlement.

 Le 18 février 2010, les militaires nigériens menaient un coup d'État au palais présidentiel, en plein conseil des ministres, où ils faisaient prisonniers le président ainsi que quelques uns de ses ministres (ces derniers ont été relâchés depuis, mis à part Mamadou Tandja).                              
Vingt-quatre heures après avoir été décrété, le couvre-feu a été levé, les frontières terrestres et aériennes du pays rouvertes et la population a repris ses occupations habituelles.

Créant un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie, la junte a nommé un nouveau chef de l'État, Salou Djibo (chef d'escadron), afin de mettre un terme à une situation d’instabilité politique en attendant l'organisation de nouvelles élections. A ce jour, aucune date n'a été fixée mais la junte au pouvoir a pris la décision de   rendre "inéligibles" les militaires, les paramilitaires et les ministres aux prochaines élections

Même si l’intervention de l’armée a été unanimement dénoncée par l’Union africaine et d’autres institutions internationales ainsi que les chancelleries occidentales, cette condamnation relève du principe tant elle apparaissait comme la seule issue possible à la crise politique qui était dans une impasse totale.

Ce coup d’état est désormais accepté par la communauté internationale.

Depuis, des opposants à l'ex-président exilés à l'étranger ont pu rentrer au pays, par contre le gouvernement provisoire vient d’opéré une vague d’arrestations des anciens dignitaires du régime de Mamadou Tandja, pour "activités subversives".

La liberté de la presse est rétablie.

La fin de la rébellion

La paix semble s’être  installée dans le nord du pays. Les rebelles touaregs ont déposé les armes en automne 2009 et une amnistie a été accordée aux auteurs et coauteurs de l’insurrection armée dans le nord.

La sécurité au Niger

Sur le site du ministère des Affaires étrangères le 8 mars 2010

Suite au coup d’État du 18 février 2010, le pays paraît avoir retrouvé le calme. Une période de « transition » étant par nature incertaine, il est recommandé d'observer un comportement prudent et neutre.

Bilan des dons en faveur des sinistrés  des inondations

 

Rapport de Mr AGHALI ABDELKADER, président de l’Association EUPHORBE EN DEVELOPPEMENT

 

Dès mon arrivée à Agadez j'ai convoqué toutes les femmes, mais une quinzaine seulement a répondu présent chez la femme la plus âgée des familles victimes.

 

Après plusieurs échanges sur l'origine exacte de l'argent, sur l'Association Euphorbe en Développement et sur les projets que mène Euphorbe en Illabakan en tant que partenaire d'E.en D. dans la zone de l'Azawagh (Abalak & Tchintabaradène), j'ai remis une somme de 150.000 FCFA (225 €) sur le champ à ce groupe.

 

Puis je me suis déplacé, accompagné d'un membre d'E en D que j'ai trouvé à Agadez, vers les familles dont les femmes ne sont pas venues, je leur ai remis individuellement la somme totale de 175.000  FCFA (260 €)

 

Ensuite, j'ai été voir une famille qui a été victime d'un incendie peu avant mon arrivée où elle avait tout perdu (hormis un frigo et une moquette déposés hors de la maison), je lui ai remis une somme de 125.000 FCFA (188 €)

 

Il faut dire que ces femmes étaient très ravies et n'arrêtaient pas de remercier tous les donateurs. Certaines m'ont demandé de leur envoyer les statuts et le règlement de notre association pour former sur place à Agadez un bureau des femmes militantes de l'Association E. en D.

 

En attendant d'avoir le journal qui paraîtra la semaine prochaine..."

 

Article de presse paru dans « Le Républicain »:


 Aide des collectivités

 

Notre demande de subvention auprès de la ville de Dijon a été reçue favorablement. La municipalité nous accorde une aide financière  de 3000 euros (Nous en espérions 2000 au mieux !)

D'autre part nous avons obtenu la mise à disposition à titre gracieux :

- De la salle Camille Claudel à Dijon pour l’organisation de la « journée solidarité »

- De la salle du Bastion à Beaune par la direction des HOSPICES DE BEAUNE pour l’organisation d’un repas.

 D'autres dossiers de demande  de financement ont été déposés et sont en cours d'étude.

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule nous avons été contactés par "L’association Léon" qui a souhaité s'associer à notre projet en nous faisant un don de 1500 euros 

Créée en 2004, à la suite d'un voyage à MADAGASCAR, cette association (Association loi 1901)se propose d’apporter des aides matérielles et humanitaires en France et à l’étranger, notamment dans les pays en voie de développement.

Pour ce faire, elle produit et diffuse des créations théâtrales ou musicales et récolte les fonds nécessaires à ses missions:
"Le souper de Léon" Spectacle pour enfants (2005)
"Elle avait un ravioli sur le front" Théâtre cabaret (2007) en partenariat avec la compagnie de la Toile Cirée.



Contact: Olivier PEILLARD                       
5 rue Alexis PERREY
 
21000 DIJON
Tel : 06 87 01 34 63
 leon.association@free.fr

Ils nous aident, nous les en remercions:

si vous désirez nous rejoindre et associer votre image à notre action, contactez nous.
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